Je ne renoncerai jamais au droit de mon enfant ni à mon droit de père et je ferai tout pourque cette hydre comprenne à qui elle a à faire et ceci dans l’interêt du droit souverain dans les pays tchèques.

« Şêrê bê namûs du car şer dixwaze « 

„Le lion malhonnête se bagarre à deux reprises“

Telle est la sagesse kurde, qui a transitait par des centaines d’années d’expérience de vie, experience avec le code humain, lequel c’est incorporé dans cette sagesse.

Je sais que ni cette sagesse, ni une autre ne changera rien dans une societé en décomposition et même putrition morale.

Je l’écris seulement pour si cette civilisation grâce à une force mentale „objective“surhumaine guerissait et dans ce cas là, que les gens aprennent qu’il y a eu un kurde qui attirait l’attention, mais toujours en vain, sur le code humain fondamentale dans ce pays qu’il considerait comme sa deuxième patrie.

Je suis un homme qui raisonne normalement et qui avait le sentiment subjective de vivre dans un pays de droit, pour les interêts duquel il faisait tout ce qui était dans ses possibilités en tant que kurde plein de gratitude pour son pays d’accueil et je pense que j’en faisait plus qu’un citoyen moyen natif de la republique tchèque.

Malgré celà j’ai été arreté sans préavis et sans raison avec d’autres kurdes innocents le 13.09.1994.

Et déjà à ce moment là, en période de transformation d’un totalitarisme à une période de dépouillement criminel de tout ce que le peuple tchèque a pu bâtir durant des décenies, cet intervention brutale dans la vie de 4 kurdes innocents a été perçu comme un fait de routine courante, la routine du capitalisme sauvage.

Cette campagne mortifère contre moi-même et trois autres kurdes innocents a été lancée par le bureau du docteur en droit Václav Kučera, aujourd’hui déjà colonel, en colaboration avec des représentants de l’état, qui ont permis à ses policiers de faire leur courses de Noel durant leur heures de travail, des fêtes de Noel sans perturbation aucune pour eux, ou bien se soûler au travail (comme la docteur en droit Stanislava Špirková)…Et les juges?

Ce qui leur importait était avancer en carrière et comment acheter le plus rapidement possible une voiture de l’ouest ou bien passer les vacances dans un pays exotique, ils ne s’interessaient point à.une notion „ ridicule“ comme le droit souverain, ce qui leur importaient vraiment c’était de ne pas avoir contre soi des politiciens! Eux pourraient leur mettre des bâtons dans les roues dans leur si désirée ascension vers le haut, contrecarrer leur rêves.

Durant 13 ans j’ai lutté avec tous les moyens qui m’étaient accesibles, en tant que personne seul, en tant qu’étranger, contre cette bande criminelle portant des insignes de l’état et faisant mine de représenter cet état. Finalement j’ai pu les vaincre, dans cette jungle de non droit tchèque et prouver qu’il est possible d’obtenir justice.

Oui, un des co-accusés a perdu la vie à la suite de cet l’imprisonnement illégale, le deuxième est devenu fou et il se trouve jusqu’à ce jour en traitement psychiatrique et le quatrième est tellement traumatisé, qu’il ne quitte plus l’île, où il vit depuis qu’il a été relâché de prison. Il ont incendié ma maison, où j’avais mon archive et c’est par miracle que j’ai survecu. Mes voitures ont été endommagé, ma maison cambriolé et ceci à maintes reprise. Ceci représente qu’une partie des attaques terroristes contre ma personne et mes biens, au minimum tolérées par l’état tchèque.

Malgré celà je n’ai pas capitulé et j’ai vaincu l’hydre qui s’est infiltrée dans tous les partis et tous les étages.

Plus de 160 personnalités des plus importantes m’ont accompagnés dans ma grêve de faim, Václav Havel y inclu.

Des centaines de personnes hautement influentes de toute l’Europe ont signé la lettre „Nous accusons -Žalujeme“ parmi lesquels Zdeněk Svěrák et Karel Schwarzenberg.

Des centaines de fonctionnaires se sont excusées publiquement comme Milan Uhdeh, ou bien le président du KSČM( parti communiste ) Dr. Filip, et aussi Jana Ruml, Jana Kalvody.

L’état m’a dédommagé et ceci à un taux des plus elevés dans l’histoire de la justice tchèque.

J’ai pensé naivement que ce lion a compris qu’il a perdu la bataille contre moi. J’ai pensé naivement, qu’il est honnête, mais il n’est pas honnête et il ne l’a jamais été et il ne connait même pas la signification de ce mot noble.

Il y a 5 ans que les administrations sous les ordres de Václav Kučera ont entamé une autre campagne mortifère contre moi, mais cette fois-ci ils avaient entre leur main ma femme, malade mentale et ma fille mineure. Ils comptait avec mon âge déjà avancé et mes performances biologieques amoindries. Ainsi ils pouvaient se mettre durant leur réunions dans des troquets en état d’orgasme quand p.ex. ma femme m’attaquait physiquement en leur présence ou bien quand ils ont formé une barrière contre moi, pourque je ne puissent pas arrivait à mon enfant, même pas la toucher…L’orgasme biologique ils ne vont pas l’atteindre, alors ils ont trouvé un mécanisme compensatoire dans l’acte cruel et masochiste avec l’insigne de l’état et le pistolet de service, pour jouir des douleurs des citoyens et il les attendait en plus une recompense pour chaque orgasme commandé…

C’est déjà la 5. année que je mène une bataille avec ce lion malhonnête, qui tient mon enfant innocent comme otage.

Si le créateur existe et il est au-dessus de moi, même en ce moment – il ne laissera pas mon enfant innocent entre les dents brutales de ces monstres de la génération de crocodiles qui mangent leur propre progéniture.

Et tout celà se passe dans le pays, le quel se conçoit soi-même comme le coeur de la civilisation européenne, et je me demande donc si le coeur etant déjà dans un tel état de putrition ce qu’il en est des autres parties…

Celà fait déjà 23 ans que je lutte contre cet hydre, contre le lion malhonnête, selon ses règles et j’espère que je ne vais pas être obligé mettre les codes des kurdes en avant, codes d’un peuple honnête et jamais brisée, dont le sang circule dans mes veines, et dans mon âme.

Déjà en septembre 1995, c’est à dire un an après mon placement parmi des assassins récidivistes dans une soi- disante cellule de sécurité de la république tchèque, j’ai écrit au président Václav Havel une lettre dans laquelle je lui disais:“ Même s’ils arrivaient à me tuer – ce qu’ils ont déjà essayé faire à plusieures reprises – ils n’obtiendraient rien, c’est juste un nouveau martyre kurde qui serait né. Je ne suis pas le produit d’une culture romaine quelconque pour me soumettre au jugement d’un quelconque Nero tchèque. Je ne suis pas Seneca!“ J’avais rappelé ceci à Václav Havel en recevant le prix de František Kriegel dans le Klementinum pragois et je le répète à nouveau maintenant.

Il se peut que j’exprime mes sentiments et mes opinions de manière trop cultivée et que j’attends à tort, que les membres de cette subculture peuvent me comprendre.

Je ne renoncerai jamais au droit de mon enfant ni à mon droit de père et je ferai tout pourque cette hydre comprenne à qui elle a à faire et ceci dans l’interêt du droit souverain dans les pays tchèques.

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Qui est qui dans cet article:

Vaclav Havel(1936 – 2011) Tchèque, dissident, dramaturge, politicien. Au moment de mon emprisonnement illégal Président de la République tchèque

Zdenek Sverak(1936 -) Tchèque, acteur, humoriste et scénariste. Oscar pour le film de Kolja.

Karl Schwarzenberg(1937 -) Tchèque – autrichien, noble, défenseur des droits humains, politicien, MOP. Au moment de ma lutte pour la justice Ministre des Affaires étrangères.

Dr. Vojtech Filip(1955 -) Tchèque, Président du Parti communiste de Bohême et Moravie (KSCM). Au moment de mon emprisonnement illégal un membre du Comité exécutif de KSCM, plus tard son président.

Jan Ruml(1953 -) Tchèque, activiste des droits humains, dissident, politicien. Au moment de mon emprisonnement illégal Ministre de l’Intérieur de la République tchèque<>

Jan Kalvoda(1953 -) Tchèque, avocat, homme politique, député. Au moment de mon emprisonnement illégal, il était président du Parti de l’Alliance démocratique civique, ministre de la Justice et vice-premier ministre.

Frantisek Kriegel(1908 – 1979) Slovaque, médecin, politicien, chef politique du Parti communiste tchécoslovaque en 1968, dissident postérieur du mouvement Charta 77.

Le Prix Frantisek Kriegel est décerné chaque année à une personne qui a combattu pour les droits de l’homme.

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